L’affacturage, aussi appelé factoring, est une solution de financement simple pour améliorer la gestion financière, la sécurisation et le financement de la trésorerie en cas de retards de paiement. Ainsi, le recouvrement des créances anticipé permet de subvenir aux besoins de son fonds de roulement, premier touché par les délais de paiement.
Qu’est-ce que l’affacturage/factoring ?
Amélie est Responsable Administratif et Financier de son entreprise. Elle souhaite renforcer la sécurité et la solidité de sa trésorerie en disposant rapidement de l'argent de ses factures ou de ses créances clients, sans attendre leur échéance. Pour cela, rien de plus simple : elle a fait appel à un établissement de crédit spécialisé appelé société d’affacturage ou en anglais factor.
Concrètement, le factor rachète ses créances, et prélève au passage une commission. Amélie cède donc directement les créances dues à des délais de paiement à une société qui lui reverse une partie des montants, et en devient le propriétaire via un contrat d’affacturage. Il appartient ensuite au factor de recouvrer les créances commerciales auprès de son débiteur. L’entreprise d'Amélie, quant à elle, est certaine de se prémunir contre les impayés et ne doit plus attendre leur échéance pour être réglée.
À cela s’ajoutent des services périphériques comme l’assurance-crédit, qui, en cas d’insolvabilité avérée de l’entreprise débitrice, permet de recouvrir les dettes côté créance.
Quels sont les avantages de l’affacturage ?
L’affacturage permet de constituer rapidement sa trésorerie avant la date d’échéance.
Il apparait comme une sécurité non négligeable contre les risques d’impayés, en s’assurant du paiement de ses créances par sa vente à une autre société grâce à des services de gestion d’encaissements.
Il réduit considérablement le risque client en cas d’impayé, et épargne à l’entreprise de l’évaluer elle-même en réalisant de longues études sur la base d’informations commerciales.
Bien que l’affacturage soit pratiqué surtout par des sociétés de taille moyenne et surtout par les ETI, les TPE (Très Petites Entreprises) peuvent aussi en bénéficier via les diverses offres proposant des services au forfait. C’est particulièrement intéressant pour les entreprises au chiffre d’affaires en pleine croissance, souhaitant trouver des sources pour continuer à croître à court terme sans réaliser un nouveau round de levée de fonds.
Qui peut en bénéficier ?
L’affacturage est un mode de financement ouvert à tous types d’entreprises, sans distinction de secteur d’activité, de taille, ou qu’il s’agisse de créances françaises ou étrangères. Il convient cependant de noter qu’une solution d’affacturage s’adresse exclusivement aux entreprises au modèle BtoB. Les factures clients doivent en effet être émises par d’une entreprise ou organisme public à une autre structure du même type.
Quel coût de l’affacturage faut-il anticiper ?
Pour pratiquer l’affacturage, Amélie a eu le choix entre plusieurs types de contrats d’affactureur. Ces derniers fixent notamment les taux des différentes commissions et le montant du fonds de garantie. Le factor détermine ses commissions après la réalisation d’une étude de solvabilité de l’entreprise, et des risques encourus.
Aussi, il peut refuser de racheter une partie de ses créances une fois le contrat signé s'il juge les conditions trop défavorables. Le niveau de risque estimé par le factor déterminera directement le montant du fonds de garantie.
Outre l’affacturage classique, voici les différents types de contrats plus spécifiques généralement proposés :
L’affacturage notifié non géré consiste à céder les créances au factor tout en conservant la gestion du recouvrement.
L’affacturage confidentiel permet à l’entreprise de continuer la gestion du poste client. Ce dernier n’est pas tenu informé du contrat avec le factor. Dans ce cas, elle doit elle-même régler le factor au moment venu.
L’affacturage inversé désigne la méthode consistant à faire régler les fournisseurs de l’entreprise par le factor. L’entreprise pourra ensuite bénéficier d’un escompte commercial et régler le factor à l’échéance normale des factures.
L’affacturage import-export permet à l’entreprise le financement des factures de ses fournisseurs étrangers, tout en garantissant ses le recouvrement des factures à l’export.
Quels sont les coûts de l’affacturage ?
La commission d’affacturage est prélevée sur le montant total des créances cédées à un taux généralement compris entre 0,5% et 2,5%. La commission est fixée en fonction de la quantité de débiteurs à prendre en charge, de l’étude de solvabilité de l’entreprise et des risques globaux encourus par le factor.
La commission de financement, généralement de l’ordre de 3% de l’encours global, ce qui correspond à la rémunération pour l’avance de trésorerie. Elle dépend de la somme avancée et du délai écoulé avant que la créance ne soit honorée auprès de la société d’affacturage.
Les éventuels frais de dossiers, prélevés au mois ou à chaque opération à des taux variables en fonction des factors.
Notre shortlist d'affactureurs
Cash in time (Groupe Crédit Agricole) dispose d’une plateforme 100% en ligne et accessible en permanence. De plus, il dispose de l’appui d’un grand groupe bancaire français, ce qui est un atout significatif. Il garantit une commission de 3,5% sans frais supplémentaires et un paiement en 24h pour l’entreprise.
Cetrafact est présent depuis plus de 15 ans sur le marché de l’affacturage. Cette société propose des solutions adaptées aux entreprises de toute taille, et qui s’incluent dans de nombreux logiciels déjà existants. Cetrafact aide les entreprises à identifier ses débiteurs potentiellement à risque grâce à un travail d’analyse partagé pour contribuer à l’amélioration de sa gestion.
Selon le rapport de l’ASF (Association française des Sociétés Financières), la demande d’affacturage a crû de plus de 3% de 2021 à 2022. Cette pratique est de plus en plus plébiscitée par de nombreuses entreprises aux profils divers.
Amélie en est certaine : elle a trouvé une solution performante pour gérer sa trésorerie. Elle veille cependant à l’utiliser avec parcimonie en fonction de ses débiteurs. En effet, il n’est pas nécessaire de céder les créances d’un client qui paie toujours comptant et ainsi de réduire inutilement ses marges.