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La comptabilité associative est un exercice particulièrement périlleux. On se doit légalement d'avoir un trésorier pour respecter les status, mais ce ou cette dernièr.e n'est pas nécessairement comptable de formation. De même, pour les structures plus importantes, on peut vouloir inclure un récapitulatif des bases pour les personnes n'ayant pas de professionnalisation dans ce domaine.
Voici donc quelques clés de compréhension pour se former ou former une fonction comptable fondamentale pour la menée d'une association suivant la loi française.
Les bases d’une comptabilité associative efficace
Selon la nature de votre association, les obligations comptables peuvent varier. Une petite structure loi 1901 peut se contenter d’une comptabilité simplifiée, tandis qu’une association d’utilité publique doit se conformer à des exigences strictes en matière de transparence financière. Pour les associations percevant des subventions, il est impératif d’établir une gestion rigoureuse afin de justifier l’utilisation des fonds et respecter les obligations légales.
Les incontournables de la comptabilité associative
Une comptabilité bien tenue repose sur plusieurs documents clés :
Le journal comptable, qui consigne toutes les opérations financières de l’association.
Le grand livre, qui regroupe ces transactions de manière détaillée.
Le bilan annuel et le compte de résultat, permettant d’évaluer la situation financière.
Les déclarations fiscales, obligatoires en fonction des revenus générés.
Consultez les obligations fiscales en détail.
Les différents régimes comptables : lequel choisir ?
Deux systèmes comptables sont envisageables pour les associations :
La comptabilité de caisse, qui enregistre les transactions uniquement lors des encaissements et décaissements. Simple et adaptée aux petites structures.
La comptabilité d’engagement, qui comptabilise les créances et dettes dès leur engagement, offrant une vision plus précise des finances. Ce régime est souvent requis pour les structures plus importantes.
Les implications fiscales à connaître
Les associations ne sont pas systématiquement exonérées d’impôts. Certaines sont assujetties à la TVA selon leurs activités, tandis que d’autres doivent s’acquitter de la contribution économique territoriale. En parallèle, les dons faits aux associations peuvent ouvrir droit à des réductions d’impôts pour les donateurs.
Des outils pour faciliter la gestion comptable
L’usage d’un logiciel de comptabilité permet de simplifier la gestion quotidienne. Parmi les solutions disponibles :
Yapla, qui propose une interface intuitive adaptée aux petites et moyennes associations.
Noethys, un logiciel open-source et entièrement gratuit.
AssoConnect, une solution tout-en-un intégrant comptabilité, gestion des adhésions et communication.
Pourquoi faire appel à un expert-comptable ?
Dans certains cas, externaliser la gestion comptable peut être un choix judicieux. Un expert-comptable garantit une conformité aux obligations légales, limite les risques d’erreurs et fait gagner un temps précieux. Son coût dépend du niveau d’accompagnement requis, mais c’est un investissement qui peut éviter bien des soucis à long terme.
Les réflexes d’une gestion saine et durable
Une comptabilité bien tenue repose sur trois principes fondamentaux :
Mettre à jour régulièrement les comptes pour suivre avec précision les flux financiers.
Anticiper les dépenses et rentrées d’argent afin d’éviter toute difficulté de trésorerie.
Respecter les échéances fiscales et administratives, sous peine de sanctions financières.
Les risques en cas de mauvaise gestion
Une comptabilité approximative peut entraîner des conséquences graves. Une association peut se voir infliger des amendes, perdre ses subventions ou, dans le pire des cas, être dissoute pour mauvaise gestion. Il est donc essentiel de mettre en place des outils et des pratiques adaptées dès le départ.
Afin de vous sécuriser, vous pouvez aussi former vos membres via des formations en présentiel ou en ligne.
Pour les besoins d'une association de taille plus importantes, pensez à Spendesk
Gérer la comptabilité d’une association peut être chronophage et complexe, surtout lorsque l’on doit jongler entre différents outils et obligations administratives. C’est là qu’intervient Spendesk, une plateforme conçue pour faciliter la gestion des finances associatives.
Avec Spendesk, les associations peuvent centraliser leurs paiements, automatiser le suivi des dépenses et simplifier la gestion des notes de frais. Son interface intuitive permet aux trésoriers et aux responsables financiers de garder un contrôle total sur les flux de trésorerie, tout en réduisant les risques d’erreurs comptables. Vous pourrez également compter sur une intégration avec des outils comptables populaires, ce qui facilite la transmission des données aux experts-comptables et vous assure sur la conformité fiscale.
Les associations ont tout à gagner à choisir Spendesk
En optant pour Spendesk, les associations gagnent en visibilité sur leur budget, évitent les tâches manuelles chronophages et peuvent ainsi se concentrer sur leur mission principale : faire vivre et développer leurs projets associatifs. Maîtriser la comptabilité de son association, c’est garantir sa pérennité et éviter bien des tracas. En adoptant de bonnes pratiques et en utilisant les bons outils, vous assurez un fonctionnement serein et transparent de votre structure. N’attendez pas pour mettre en place une gestion rigoureuse et efficace.
FAQ
Les petites associations doivent-elles tenir une comptabilité ?
Oui, même de manière simplifiée, pour assurer une transparence minimale.
Quel est le meilleur logiciel pour gérer la comptabilité associative ?
Yapla pour sa simplicité, Noethys pour un outil gratuit, AssoConnect pour une gestion complète.
L’expert-comptable est-il obligatoire ?
Non, mais il peut être un atout précieux pour éviter les erreurs et sécuriser la gestion.
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Gabriel Autran
Chez Spendesk, Gabriel a pour mission de transformer la finance d'entreprise en sujet du quotidien. Après plus de 5 ans à écrire pour divers secteurs de la tech française, Gabriel s'est spécialisé dans l'assur-tech et la fintech, dans le but de mettre en valeur les courants profonds à l'œuvre dans les méthodes et outils de gestion des ressources, observables dans les grandes structures comme pour les plus modestes entités.
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