Près de 2000 experts répartis dans 80 pays sondent les entreprises pour réaliser un baromètre complet de leurs préoccupations face aux risques. Véritable boussole, il permet de mettre en lumière les sujets les plus préoccupants, et orienter efficacement la prise de décision pour les DAF et les chefs d’entreprise.
Le monde économique dans lequel nous vivons avance vite, très vite…si bien qu’il est parfois difficile de se repérer tant les repères sont parfois bouleversés en l’espace de quelques mois seulement. Guerre commerciale, cyberfraude, changement climatique : autant de facteurs dont les conséquences sont parfois difficiles à évaluer à court et long terme. Comment bâtir une stratégie de croissance à moyen terme pour votre entreprise dans un monde en perpétuel mouvement ?
Face à ces défis, les DAF sont en première ligne. Allianz publie chaque année depuis 2012 un baromètre complet des risques auxquels les entreprises doivent faire face. Cet outil est indispensable pour les aider à appréhender les grands enjeux de demain, et y faire face dans les meilleures conditions possibles. Découvrons ensemble ce que révèle le baromètre des risques Allianz 2018.
Les interruptions d’activité, la première préoccupation des entreprises
Déjà première préoccupation des chefs d’entreprises en 2017, les interruptions d’activité demeurent à la tête du classement Allianz. 47% des chefs d’entreprises du monde entier considèrent qu’il s’agit du premier risque auquel doivent faire face les entreprises. Cependant, les causes entraînant des interruptions ont changé au fil du temps.
Tout d’abord, il faut souligner que l’interruption d’activité guette absolument toutes les structures, des TPE au grand groupe international. Parmi les principales causes redoutées, nous retrouvons :
Les perturbations de la chaîne logistique
Les cyber-incidents (pannes de systèmes informatiques, piratages, etc.)
Les incendies
Les catastrophes naturelles
Les évènements géopolitiques (actes terroristes, violences politiques, etc.)
Les évolutions réglementaires
Les cyber-incidents font leur entrée pour la première fois parmi les facteurs faisant redouter une interruption d’activité pour les chefs d’entreprise. La rapidité des transactions fait également augmenter rapidement le coût des pertes en cas de panne ou de piratage, en particulier pour les banques et assurances.
Les cyber-incidents, la nouvelle menace au coeur de toutes les attentions
Il s’agit bien d’une menace en forte augmentation, et pour cause, elle a surgi dans le paysage économique en l’espace de quelques années seulement. Peu d’entreprises ont vraiment réussi à développer des systèmes de protection à la hauteur de l’évolution des méthodes de hacking. Aujourd’hui 2ème risque le plus important à l’échelle mondiale (46% des chefs d’entreprises considèrent qu’il s’agit du risque le plus important), il était classé 15ème en 2013. Les cyber-incidents arrivent même en tête du baromètre dans 11 pays différents, et spécialement en Amérique, en Europe et en Asie-Pacifique.
Les chefs d’entreprises redoutent en particulier :
La défaillance des réseaux informatiques
Les tentatives de piratage, et en particulier les **« ransomware » (**rançongiciel)
De nombreux cas ont émaillé l’actualité récemment, notamment dans le monde de la finance. Au début du mois de juin 2018, la plateforme de bitcoin Coinrail a été piratée, entraînant dans sa chute le cours de la célèbre crypto-monnaie qui a perdu 11% en l’espace de 48 heures. Le même mois, le célèbre service de billetterie en ligne Ticketmaster a découvert qu’un logiciel espion enregistrait les données bancaires de ses clients depuis le mois de septembre 2017.
Les changements climatiques, une question majeure à long terme
Les changements climatiques sont certainement les bouleversements les plus difficiles à envisager. Nous constatons une multiplication des catastrophes naturelles depuis plusieurs années. En 2017, les ouragans Harvey, Irma et Maria ont engendré plus de 130 milliards de dollars de pertes. La connexion des marchés à l’échelle planétaire et l’interdépendance des entreprises peut rendre des firmes japonaises ou bien françaises vulnérables alors qu’un tremblement de terre est ressenti en Indonésie par exemple. D’après Allianz, 21% des chefs d’entreprises les considèrent comme le risque premier en 2018.
Pour la première fois, l’instabilité climatique croissante entre dans les 10 préoccupations les plus importantes des chefs d’entreprises. Les dommages générés par des catastrophes naturelles sur des infrastructures industrielles, électriques ou informatiques sont porteuses de conséquences souvent très lourdes.
Le baromètre Allianz est donc une boussole particulièrement suivie par les chefs d’entreprises soucieux de se prémunir contre les principaux risques pouvant engendrer des entraves à la bonne croissance de leur activité. Parmi les autres risques soulevés, on retrouve les évolutions législatives, encouragées par la guerre commerciale et la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien.
Face à ces enjeux, Spendesk oeuvre à la sécurisation de ses systèmes informatiques pour une sûreté optimale des données de ses clients. Utilisation de cartes bancaires à usage unique, chiffrement des données selon les normes les plus strictes, travail avec des partenaires certifiés sont autant de mesures concrètes prises pour mettre en oeuvre les normes de sécurité les plus élevées du secteur.